Dire qu'on s'amusait ici dans le temps... C'était exactement de là, de cet arbre, que j'ai bondit devant vous et que mon grand-père m'a dit en me montrant le poing : Mon garçon, toi tu iras directement en enfer. On avait vraiment peur.

Voilà comment est introduit la terrifiante Nuit des Morts Vivants qui est tombée, je viens de l'apprendre, dans le domaine public (ou plutôt s'est élevée au domaine public).

Je suis un grand amateur de la trilogie de George Romero et je me la visionne de temps en temps avec Deni (qui est décidément l'homme le plus cité sur ce carnet), j'ai donc accueilli cette nouvelle avec beaucoup de plaisir. N'hésitez pas à vous le procurer, vous avez là une occasion rare de charger votre mule légalement (ou plus simplement rendez vous sur archive.org qui référence des films du domaine public).

Tout comme l'art libre, les licences creative commons, les médicaments génériques, les logiciels libres ou le débat européen portant sur les brevets logiciels, l'entrée d'une œuvre dans le domaine public participe au mouvement de renonciation à la propriété intellectuelle. Mouvement enthousiasmant pour beaucoup, mais pas pour tout le monde.
J'aurai voulut lire que c'est George Romero qui a libéré lui-même son œuvre, ce qui correspondrait à la personnalité progressiste de l'auteur, mais je n'ai rien trouvé qui explique les conditions de cette libération.