C'est la fin d'une époque.

Dans deux semaines, tout ce que nous avons bâti en deux ans à Strasbourg disparaîtra : les amitiés s'éparpilleront dans le monde entier, les habitudes auxquelles on croyait être acros (qui a dit 'la Lanterne' ?) seront abandonnées, les amours se transformeront en vaines promesses de retrouvailles et nos appartements, pris d'une infidélité sans scrupules, se laisseront occupés par d'autres...

Je suis d'autant plus affecté que la première à s'en aller fut Amandine, qui vient de vivre son dernier week-end strasbourgeois. Amandine était plus que ma marraine à l'IECS, c'était l'incarnation du concept même de marraine : elle m'a materné comme il fallait, c'est à dire beaucoup. On a vécu pleins de moments inoubliables tous les deux, dont les plus emblématiques sont évidemment les soirées dans une microbrasserie souvent citée dans ce carnet, avec ses adorables copines du BDA.
Et oui, c'est elle qui m'a fait découvrir ce lieu féerique contre ma volonté. Je ne voulais pas y aller, hein ? Je n'aimais pas la bière...

Gros bisous marraine !