Aucun obstacle ne gène le parcours du vent glacial sur la Theresienwiese vide et la grande Bavaria se sent bien seule : encore six mois à attendre avant que les 14 chapiteaux de l'Oktoberfest s'installent et accueillent 6 millions d'amateurs de bière.

Je parcours ce champ pour la cinquième fois de ma vie mais je n'y avais encore jamais pataugé dans la neige. Reprenant ma route, tournant le dos à Bavaria, je remarque avec étonnement la présence de nombreux bâtiments tout autour de moi. J'explore un peu plus les environs : je suis en plein cœur d'une ville ! Une ville très grande et plutôt jolie : Munich.

En journée, j'écoute les cliquetis des maß qui s'entrechoquent dans les biergartens. Le soir, je me balance au rythme des basses épaisses crachées dans les clubs. Mais la musique que je préfère est celle des rires de mes amis que j'ai le plaisir de retrouver après tant d'années d'éloignement.