Après la Nouvelle-Calédonie, le climat tempérée, très européen, de la Nouvelle-Zélande m'offre un peu répit thermique. Mais, comme je repars bientôt dans des pays tropicaux, j'ai décidé d'abandonner ma fière crinière. Et j'ai eu raison de le faire à Wellington car, en plus de proposer de nombreux salons de coiffures, la ville est remplie de barbiers, il y en a un à chaque coin de rue (313 exactement, soit 1 pour 1000 habitants en gros). Et quels barbiers !

Après avoir déjeuné à Cuba Street, j'ai franchi la porte du premier barbier rencontré et j'ai vécu l'une des heures les plus burnées de ma vie. Déjà, il n'y a aucune fille, ce qui est plutôt normal pour un barbier. Mais surtout, il y a beaucoup de gars : des gars qui squattent, qui traînent, qui dorment à moitié, qui chillent quoi. Certains barbiers ont même une pancarte sur leurs vitrine : "Ne regardez pas par la vitre, tout le monde ici n'attend pas sa coupe".

Alors, je rentre et je suis accueilli par du gros son bien lourd. Un gars de 2 mètres de haut et qui fait 2 fois mon poids m'annonce 15 minutes d'attente et me propose de jouer à la Xbox 360 en attendant. Que des jeux de sports.

Pendant ma coupe, on me propose gratuitement une bière et je réalise que le coiffeur n'utilise pas de ciseaux, mais uniquement un rasoir électrique et un coupe-choux. Do it like a dude. Bien sûr, alors que j'ai demandé un petit rafraichissement, j'ai eu droit au final à une coupe bien courte.

À la toute fin, une chanson de RnB, toujours avec un gros beat, mais du RnB. Une chanson de gonzesse quoi... a priori. Mais quand les barbiers ont repris en choeur le refain avec leur voix infrabasses, j'ai compris que ces gars ils pourraient même rendre "Hello Kitty" testostéroné.

------

Sinon, Windy Welly, ça déchire ! Il y a une ambiance sympa, du bon son presque partout, et une vraie culture bar et cocktail. Bon plan.