Séjourner trop longtemps à Santiago peut donner une image biaisée du Chili. Cette ville si moderne, si riche (45% du PIB national), si peuplée (44% du Chili), a parfois une image snob. Beaucoup de voyageurs n'aiment pas. Moi si. Cependant, après 9 jours (sur 16) passés dans la capitale, il était temps de voir quelque chose de radicalement différent.

Direction le nord du pays donc, vers la poussiéreuse Arica, ville coincée entre le désert le plus aride du monde et un océan pas si pacifique. Ville frontière, ville guerrière. Ville des aymaras errants et des surfeurs paumés.

La frontière avec le Pérou a été traversée à Chacalluta. Le taxi fonce à toute allure sur la route rectiligne tracée dans le désert. Me voici à Tacna, déjà. Ville guerrière, elle aussi. Mieux encore : "ville héroïque".

Voici une introduction très stricte au Pérou, d'une sobriété que seules les chansons de Wendy Sulca viennent troubler.

Salutaciones : La Valoche (FR), Carla (CL), Jose (CL), Aldo (FR), Yolanda (CL), Andrea (CH) y Maira (CO) de Santiago. Camille (UY) y Sylvain (FR) de Valparaiso. Alexandra y su amigo (FR) de Arica.

PS : Je n'ai vu aucun roux au Chili, aucun.