Connaissez vous ce monument du cinéma qu'est Paris Pranaya ?
Non ? Moi non plus. Je ne l'ai jamais vu... mais j'y ai joué !

Souvenirs souvenirs. Attendez que je croque ma madeleine imbibée de Lamauny... ça y est ça me revient.

Septembre 2002. Aurélien, Pasca et moi. Spartak dans ses derniers grands moments. J'étais en classe préparatoire, eux en vacances, nous nous rencontrions après mes cours devant le conservatoire de musique où se tournait un film indien. Un jour, le metteur en scène nous proposa de faire de la figuration.

J'évacue tout de suite vos interrogations : oui, nous étions à Bayonne. Oui, le film est censé se passer à Paris. Mais la différence n'est pas si fondamentale pour le réalisateur Chandrashekar, ni pour le public de Bollywood je présume.

Je n'ai joué qu'une scène mais quelle scène ! Alors que Pascaline fut promue meilleure amie de l'héroïne et Aurélien fut filmé tapant dans ses mains au cœur d'une chapelle, j'eus quant à moi l'immense honneur d'apparaître de dos, pendant cinq secondes, montant un escalier à toute vitesse. Mais je doute qu'ils aient gardé la prise car j'ai manqué de chuter à la dernière marche, tout déstabilisé par cette situation intimidante.

Ma carrière dans le cinéma s'est terminée là, en haut de l'escalier du conservatoire. Aurélien et Pasca ont eu plus de chance car ils sont revenus tourner d'autres scènes. Mais je ne désespère pas, j'attends que ma vocation ressuscite...
Deni, on le tourne quand le film de zombies ?