Release early, release often.

Eric Raymond in The Cathedral and the Bazaar

L'été dernier, j'ai codé mon premier module Drupal 7. De conception simple, il répondait à un besoin courant : avoir la possibilité de pouvoir gérer depuis la page d'administration des blocs les composants hardcodés dans le template de base.
Je l'ai appelé blockify.

Cet automne, je l'ai proposé à mon entourage et je l'ai utilisé sur une poignée de projets personnels et professionnels, reportant sans cesse sa soumission publique au dépôt contrib de Drupal.

Coïncidences

Cependant, depuis le 27 février dernier, vous pouvez télécharger blockify depuis drupal.org : http://drupal.org/project/blockify. Ce que vous trouverez sur cette page a exactement la même fonctionnalité, presque le même code et exactement le même nom que ma création... mais ce n'est pas mon module. Que c'est-il passé ?

Une double coïncidence. Tout d'abord, au niveau fonctionnel, mon idée devait être bonne car elle a été mise en œuvre par d'autres. C'est n'est pas étonnant, on est rarement seul au monde à avoir une bonne idée, surtout quand elle corrige une faiblesse d'un projet aussi populaire que Drupal (plus de 1% des sites Web utilisent ce CMS).

Ensuite, au niveau communicationnel, il faut croire que le nom blockify allait de soit pour une transformation en blocs de fragments de templates. Cependant, la proximité du code n'est pas une coïncidence, Drupal proposant une API riche et imposant des règles strictes.

Félicitations

Toutes mes félicitations à Morten Birch Heide-jørgensen, Richard Burford et Joeri Poesen pour leur travail et pour en avoir fait profité toute la communauté à temps (108 sites déclarent utiliser actuellement le module).

Je vais d'ailleurs dans les prochaines semaines remplacer les installations de mon blockify par leur module. Ainsi, je n'aurai pas à me préoccuper de la maintenance, ce qui constitue une petite consolation.