Fini la farniente ! Mon séjour en Nouvelle-Calédonie a pris une autre tournure cette semaine et j'ai bien enchainé la teuf depuis vendredi. Avec comme point d'orgue une double pool party hier, avec soixante personne environ, dans une petite maison au sud de Nouméa, sans interruption de midi au bout de la nuit. C'était épique.

Ah ! Ces courageux missionnaires, qui ont parcouru cette terre sauvage bien avant les colons, pour convaincre les autochtones de la nécessité de vivre en trainant leur part de l'infinie culpabilité de la faute originelle.
Je me suis moi aussi senti en mission hier, quand j'ai sorti mes deux dès de dixit (suivant ainsi le glorieux exemple de Lolo, qui ne se déplace jamais sans les siens) afin d'apporter aux calédoniens ce raffinement de la civilisation.

Le jeu a beaucoup plu et on s'est bien amusé, même la sympathique navigatrice à qui l'initiation a couté sa dignité et probablement plusieurs jours d'une énorme gueule de bois. Il y avait quelqu'un dans le groupe qui connaissait déjà le jeu, avec un respect admirable des règles officielles, mais c'était lui aussi un métro, donc ça ne compte pas.

Les "métros", ce sont les français de métropole, de passage ou nouvellement installé en Nouvelle-Calédonie. J'ai eu droit à un peu de défiance pendant la soirée à cause de ce statut, une tension que j'ai su déminer grâce à la phrase magique, celle qui permet d'amadouer même le plus broussard des caldoches : « Ah, la Calédonie… il y a tout ici ! ».