Ces deux derniers jours, c'était à la fois Watangi (la fête nationale) et les Sevens (un tournoi international de rugby à 7). J'ai à peine eu le temps de me remettre de ma soirée d'anniversaire épique de mercredi qu'il fallait déjà aller boire et danser avec 30 000 personnes. Pauvre Pierre...
Tout le monde était déguisé, sauf moi, et certains avaient de sacrés costumes. A côté des traditionnels flics, infirmiers et cowboys, il y avait beaucoup de schtroumpfs et beaucoup de "français", avec béret basque, foulard, marinière et, parfois, une baguette ou un sticker "Je suis Charlie". Peu d'entre eux comprenaient effectivement le français. C'était bien marrant.
Quand au tournoi de rugby, il parait qu'il est très populaire et apprécié. C'est vrai que le rugby à 7 semble plus agréable à regarder que celui à 15 : un jeu plus rapide, plus fluide et plus spectaculaire (il y aurait en moyenne autant d'actions dans des parties de 15 minutes que dans celles de 80 minutes du rugby à 15). Mais j'ai trouvé pour ma part que les gens s'en fichaient pas mal. Seul la moitié des bars diffusaient les matchs, personne ne les regardait, et le stade était presque vide.
En fait, ce tournoi semble être principalement un prétexte pour se réunir dans les bars et faire la fête des docks à Courtney Place. Il semblerait que cette désaffection pour la compétition soit récente et serait paradoxalement dûe à des restrictions sur la consommation d'alcool, qui aurait d'abord dissuader les gens d'acheter des tickets des matchs, sans les faire renoncer à finalement sortir en ville.
En ce qui me concerne, c'était pas plus mal ainsi.