Je suis arrivé à Panama City et je n'ai encore rien vu.

Certes, j'ai franchi le mythique Puente de las Américas et j'ai eu devant moi les cargos entrant dans le canal, devant le puerto de Balboa. Mais je ne les ai pas vus. Ensuite, j'ai marché le long du boulevard Balboa, face au Pacifique, entre la skyline de Punta Paitilla et les rues coloniales du Casco Antiguo, mais je n'ai rien vu. Le soir venu, installé au Mojitos Sin Mojitos, pourtant entourée de charmantes panaméennes, j'ai bu des bières Balboa, payées en balboas sonnants et trébuchants, mais.... STOP !

Je ne peux pas. Non, je ne peux pas me concentrer avec tous ces balboas par ci, balboas par là, balboas partout.

Je ne peux pas dîner face aux frigos géants du marché aux poissons sans imaginer un gars, pas forcément très intelligent mais avec une bonne âme, en train de boxer les bars. J'en suis sûr, je ne pourrai pas monter les escaliers de l'Edificio de la Administración del Canal sans penser à ceux de la bibliothèque de Philadelphie. Et ne comptez pas sur moi pour aller faire du patin. Pas ici, pas au Panama.

Trop de balboas.


Cali/Salento : Morgan (US), Delphine (FR) et Or (IL). Bogotá : Luiza (CO), Raphaël (FR), Tatiana (CO), Julianna (CO), Aurélien (FR), Jimmy (FR), Maria (FR) et Diva (FR). Bucaramanga : Lucia (CO) et sa famille. Medellín : Anderson, les 2 chiliens, les 2 suisses, Aysa (AU) et ses 2 amis. Cartagena : Ashley (US), Lydia (UK) et tous ceux que j'oublie.