Zanzibar devait être le troisième et dernier volet de la série Paradis Perdus, après Lamu et Watamu. Mais, même s'il y a de quoi dire, je ne pouvais pas écrire un billet amer sur Zanzibar, puisque l’île m'a complètement envoûté.

Dr Dureau, I presume

Nous étions peu de visiteurs étrangers en Éthiopie. En trois semaines, j'en ai rencontré seulement 14, dont la moitie dans le Danakil.

Et j'ai recroisé quatre d'entre eux totalement par hasard ces derniers jours.

Cette semaine, dans un club de Mombasa, je suis tombé nez à nez avec Lucy et son amie, deux allemandes déjà rencontrées à Awasa, lors d'un trajet épique en bus chez les Peuples du Sud. De façon plus bourgeoise, nous avons ce coup-ci partagé des dawas, le cocktail kényan typique (dont le nom signifie "specialmaldegorge" en Swahili, dirait Nadège), en nous déhanchant sur Shake Bodi. Make you ring alarm oh...

Hier, dans un bar de Stone Town, à Zanzibar, je reconnais Salaa, une douce finlandaise rencontrée dans le Dallol. Elle semblait aussi absorbée par l'orchestre jazz qu'elle l'avait été par les lacs de souffre. On a quitté la plage pour aller danser au Tatu.

Enfin, ce soir, sur une plage de Nungwi, Schair, une israélienne rencontrée dans un bar d'Addis Abeba, le premier jour de mon périple africain.

Mise à jour du dimanche 15 octobre

En une semaine, les exemples se sont multipliés. Une anglaise rencontrée à Paje et revue a l’aéroport de Dar. Luana, une allemande rencontrée Zanzibar et retrouvée dans le vol pour Lilongwe. Une néerlandaise croisée dans le ferry, qui m'a reconnu dans mon hôtel de la zone 3.

Mais le plus incroyable, c'est Schair, que je viens de croiser a l'instant dans un café de Lilongwe. C'est la troisième fois en 50 jours. Éthiopie, Tanzanie et Malawi. Sans jamais se concerter. Dans une zone de 2,7 millions de km2 accueillant 212 millions d'habitants, comment est-ce possible ?